dimanche 24 juin 2018 à 16 heures

Eglise romane de Villers-la-Ville

Concert « violon & orgue »

interprété par Jean-Marie, Etienne et Sophie Demoulin

 

Renseignements pratiques

Participation à 12 €

 

60+, étudiants et membres du Souffle d’Orphée à 10

- de 12 ans : gratuit

 

Prévente : respectivement 11 € et 9 € en versant le montant au compte  BE73 0012 6772 8160  du Souffle d’Orphée en indiquant le nom décliné à l’entrée du concert..

Informations : info@soufflevillers.be

 

 

Programme

 

 

 

Ì   Georg Friedrich Händel [1685-1759] – Sonate opus 1 N°3 – violon et orgue

 

 

Ì   Abraham van de Kerkhoven [1619-1701] – Fantaisie - orgue

 

 

Ì   Luigi Boccherini [1743-1805] – Sonate en si bémol majeur – violon et orgue

 

 

Ì   Anonyme Bruxellois [± 1750] – Manuscrit III 920 de la bibliothèque Albertine – orgue

 

 

Ì   Arcangelo Corelli [1653-1713] – Sonate en ré mineur opus 5 N°7 - violon et orgue

 

 

 

Notice biographique

 

 

Georg Friedrich Haendel [1685-1759]

 

Haendel personnifie souvent de nos jours l'apogée de la musique baroque aux côtés de Bach. Né et formé en Saxe, installé quelques mois à Hambourg avant un séjour initiatique et itinérant de trois ans en Italie, revenu brièvement à Hanovre avant de s'établir définitivement en Angleterre, il réalisa dans son œuvre une synthèse magistrale des traditions musicales de l'Allemagne, de l'Italie, de la France et de l'Angleterre.

Virtuose hors pair à l'orgue et au clavecin, Haendel dut à quelques œuvres très connues notamment l'oratorio Le Messie, ses concertos pour orgue et concertos grossos, ses suites pour le clavecin, ses musiques de plein air (Water Music et Music for the Royal Fireworks) de conserver une notoriété active pendant tout le XIXe siècle, période d'oubli pour la plupart de ses contemporains. Cependant, pendant plus de trente-cinq ans, il se consacra pour l'essentiel à l'opéra en italien (plus de 40 partitions d'opera seria), avant d'inventer et promouvoir l'oratorio en anglais dont il est un des maîtres incontestés.

 

 

Arcangelo Corelli [1653-1713]

 

Arcangelo Corelli, né le 17 février 1653 à Fusignano, près de Ravenne, mort le 8 janvier 1713 à Rome, est un violoniste et compositeur italien. Il est considéré comme l'un des compositeurs majeurs de la période baroque.

Arcangelo Corelli était le cinquième enfant d'une famille aisée de propriétaires terriens. Il reçut probablement ses premières leçons d'un professeur local, avant de partir en 1666 à Bologne pour y apprendre le violon auprès de deux célèbres violonistes : Leonardo Brugnoli et Giovanni Benvenuti. En 1671, il se rend à Rome et devient violoniste de l'église Saint-Louis-des-Français.

Il pourrait avoir voyagé en Europe – en France, en Espagne, en Allemagne, mais aucun document ne le prouve véritablement – avant de s'installer définitivement à Rome où il passa presque tout le reste de sa vie, ne la quittant que pour un court voyage à Naples.

À Rome, il parvient à se placer sous la protection de puissants mécènes — la reine Christine de Suède, les cardinaux Benedetto Pamphilj et Pietro Ottoboni, neveu du pape régnant, ce qui lui permet de mener une vie sans soucis financiers et de soigner particulièrement une œuvre assez réduite en nombre de pièces, mais de très grande qualité, entièrement destinée au violon et à l'orchestre à cordes. Il se retira de la vie publique vers 1708. Il jouissait alors d'une solide aisance financière, avait une collection de tableaux de maîtres, était généreux envers ses proches.

 

Abraham van den Kerckhoven (né vers 1618 et mort le 9 janvier 1702 à Bruxelles)

 

Il fut un organiste et compositeur des Pays-Bas espagnols.

 

En 1647, il devint le successeur de Johann Caspar Kerll comme organiste de cour du gouverneur des Pays-Bas Léopold-Guillaume de Habsbourg. Il était en outre organiste à l'église Ste Catherine, à Bruxelles. Un seul recueil de ses œuvres, le manuscrit Cocquiel, nous est parvenu. Celui-ci contient, outre nombre de courts versets, quelques pièces de plus grande ampleur qui démontrent ses talents de contrapuntiste, ainsi que les influences qu'il a reçues, par exemple de Peeter Cornet.

 

Luigi Boccherini [1743 – 1805 ]

 

Luigi Boccherini est né le 19 février 1743 à Lucques (République de Lucques, aujourd'hui Italie) et mort le 28 mai 1805 à Madrid, (Espagne) est un compositeur et violoncelliste italien de la période classique. Avec Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart, il est considéré comme l'un des plus importants compositeurs de musique de chambre pour cordes de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

 

Créateur à la même époque mais indépendamment de Joseph Haydn, du quatuor à cordes, Boccherini contribue tout au long de sa carrière passée en Espagne à en développer le cadre formel. Sa musique, abondante et régulière, est reconnaissable à sa maîtrise d'écriture ainsi qu'à sa richesse d'invention dans laquelle se décèlent les influences hispanisantes (fandango, séguédille, folia, etc.). Initiateur également de nombreuses œuvres de musique de chambre pour des formations jusqu'alors inédites tels que le quintette à cordes avec deux violoncelles, le quintette avec piano ou encore le sextuor à cordes avec deux altos, le compositeur s'attache dans ces nouvelles formes à en explorer la couleur par le mélange de timbres et d'accords, de trouvailles instrumentales, d'ambiance et de climat sonores faisant de lui l'héritier par certains traits de Vivaldi ou de Corelli.

 

Un des très rares virtuoses du violoncelle de son temps, le compositeur lucquois le « fit apprécier et l'imposa définitivement » (Jean et Brigitte Massin), en France, à la fin des années 1760. Boccherini compte à son actif pas moins d'une douzaine de concertos pour violoncelle et orchestre — quantité exceptionnelle pour l'époque — se signalant autant par les exigences techniques demandées à l'instrument, notamment dans le registre aigu que par un équilibre naturel entre l'orchestre et le soliste.

 

Longtemps associée à l'image réductrice d'un compositeur de musique de cour, « la femme d'Haydn » (Giuseppe Puppo) dont le « célèbre menuet » est la parfaite illustration du style galant, la production de Boccherini à l'instar de celle de Mozart est imposante et variée. Son catalogue établi par Yves Gérard en 1969 recense quelque 580 œuvres parmi lesquelles se comptent en nombre, outre la musique de chambre, les musiques symphonique, concertante, vocale (zarzuela) et sacrée (Stabat Mater).