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GOTTFRIED SILBERMANN (1683 - 1753 )

Gottfried Silbermann est né à Frauenstein en 1683.

Son père, Michael, était menuisier. Sa mère, Maria PreuSler venait de Böhmisch-Einsiedel.

De 1702 à 1707, Gottfried étudie la construction d'orgue à Strasbourg avec son frère aîné Andréas et avec le facteur d'orgue Thiery à Paris.

Andréas Silbermann avait été influencé par le facteur d'orgues germano-italien Casparini qui avait construit beaucoup d'instruments dans l'Italie du nord, notamment à Venise. Andréas joua un rôle important dans la construction de l'orgue de Goerlitz ( frontière germano-polanaise ), Casparini atteignant alors l'âge de 80 ans,

Andréas avait accepté de former son frère à condition que ce dernier ne travaille pas dans la même région que lui.

Aussi, en 1710, Gottfried retourne en Saxe et plus précisément à Freiberg qui est sa ville natale.

Sa première commande fut un petit orgue pour Frauenstein ( un clavier , un pédalier et 15 jeux ). Gottfried montra directement son sens des affaires en abandonnant une partie de son salaire.

En 1711, à 28 ans, il recevait la commande d'un grand orgue de 44 jeux ( 3 claviers et un pédalier ) pour la cathédrale de Freiberg. Le travail fut terminé en 1714.

Les sons des jeux d'orgue de Silbermann sont uniques et très appréciés des organistes de l'époque.

Silbermann adaptait ses instruments à l'acoustique des églises. Bach, qui était un ami de Gottfried, donna aussi son avis pour la construction de certains instruments.

Silbermann, probablement pour éviter les coûts de déplacement, se limita à sa région. Notons que c'est l'orgue de St Marienkirche de Rötha construit en 1722 qui influença le facteur d'orgue Thomas pour la construction de l'orgue de Villers-la-Ville.

En 1709, sous l'influence de Bertolomeo, Gottfried construit son premier pianoforte. Bach ne fut pas impressionné par cet instrument dont les notes aiguës étaient faibles et les touches trop lourdes. Toutefois, après quelques modifications de l'instrument, Gottfried reçu les compliments de son ami Bach. Probablement que Frédéric le Grand encouragea Silbermann dans la construction des pianoforte, lui qui en posséda pas moins de quinze.

Silbermann mourrut à Dresden en 1753.
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